Gilles, ambassadeur patrimoine
Gilles, habitant du Val d'Allos, vous retrace l'histoire et les histoires d'autrefois du village
Tout à la fois passionné et passionnant, Gilles, vous fait voyager de rues en ruelles du village à travers le monde d'autrefois. De l'église romane du XIIIè siècle Notre Dame de Valvert, en passant par le clocher ou les anciens remparts... le village n'aura plus de secrets pour vous.
Lors de votre prochain séjour estival, laissez-vous emporter, le temps d'une visite, par l'élan et l'émotion que véhicule cet habitant d'Allos.
Lors de votre prochain séjour estival, laissez-vous emporter, le temps d'une visite, par l'élan et l'émotion que véhicule cet habitant d'Allos.
Un peu d'histoire...
Les premiers habitants d’Allos font partie de la grande peuplade des Gallitae (petits gaulois) dont le nom est mentionné sur le Trophée de la Turbie (Alpes Maritimes), ce monument où s’inscrivent toutes les victoires d’Auguste sur les peuplades vaincues des Alpes avec leurs situations géographiques dont celle de la vallée du Haut Verdon…
Ces Gallitae vivaient de chasse ; le chef de famille avait droit de vie et de mort sur les femmes et les enfants…
Après une période assez longue de vie nomade et aventureuse, ils s’établissent définitivement dans les Alpes. Ils vivent en paix dans leurs cabanes avec quelques clôtures de branchages pour se protéger des animaux sauvages et même des hordes de barbares, faisant paître leurs troupeaux, vivant de maigres cultures et de chasse et ce jusqu’à la domination romaine, l’an 13 avant J.C.
Les prédications évangéliques de St Pons, de St Domnin, de St Vincent et autres, eurent raison de la religion romaine et les Gallitae devinrent Chrétiens à part entière à partir du IVe siècle
Les siècles se succèdent et les invasions de Barbares, de lombards, de Sarrasins viennent bouleverser cette relative quiétude et les habitants d’Allos se réfugient sur la colline de Saint Pierre, un des contreforts de Roche Grande.
Ce quartier est aujourd’hui dénudé, abrupt et transformé par les nombreux et forts orages qui ont sévi dans la région ; il ne reste plus qu’une chapelle restaurée et quelques rares vestiges de murailles des deux tours de guet qui défendaient l’accès de la vallée.
Le XIe siècle est un siècle de retour à la vie normale. Les moines (pour nous ceux de St Victor de Marseille) se répandent par petits groupes sur ces territoires dévastés.
Une « Charte » nous lie aux moines de Lérins…. Les Alleux donnent leurs fromages, leurs productions, leurs poissons d’eau douce……Et les moines leur prodigieux savoir faire en matière d’édification de monuments grandioses.
C’est sur une « Charte » du XIe siècle que figure ce nom étrange d’Alleux ou Alodes et ce pour désigner ces habitants de la Haute Vallée du Verdon libres de toute redevance seigneuriale.
Alodes, va devenir Aloz, Allouez, selon les prononciations des uns et des autres…. Allos n’est pas si loin !
Quant à l’aile et l’os qui figurent sur le blason de la commune, ce ne peut être que l’œuvre d’un plaisantin qui a voulu faire un jeu de mots.
Tous ces propos sont tirés de l’ouvrage magistral de l’abbé Pellissier intitulé : « Histoire d’Allos »
Les premiers habitants d’Allos font partie de la grande peuplade des Gallitae (petits gaulois) dont le nom est mentionné sur le Trophée de la Turbie (Alpes Maritimes), ce monument où s’inscrivent toutes les victoires d’Auguste sur les peuplades vaincues des Alpes avec leurs situations géographiques dont celle de la vallée du Haut Verdon…
Ces Gallitae vivaient de chasse ; le chef de famille avait droit de vie et de mort sur les femmes et les enfants…
Après une période assez longue de vie nomade et aventureuse, ils s’établissent définitivement dans les Alpes. Ils vivent en paix dans leurs cabanes avec quelques clôtures de branchages pour se protéger des animaux sauvages et même des hordes de barbares, faisant paître leurs troupeaux, vivant de maigres cultures et de chasse et ce jusqu’à la domination romaine, l’an 13 avant J.C.
Les prédications évangéliques de St Pons, de St Domnin, de St Vincent et autres, eurent raison de la religion romaine et les Gallitae devinrent Chrétiens à part entière à partir du IVe siècle
Les siècles se succèdent et les invasions de Barbares, de lombards, de Sarrasins viennent bouleverser cette relative quiétude et les habitants d’Allos se réfugient sur la colline de Saint Pierre, un des contreforts de Roche Grande.
Ce quartier est aujourd’hui dénudé, abrupt et transformé par les nombreux et forts orages qui ont sévi dans la région ; il ne reste plus qu’une chapelle restaurée et quelques rares vestiges de murailles des deux tours de guet qui défendaient l’accès de la vallée.
Le XIe siècle est un siècle de retour à la vie normale. Les moines (pour nous ceux de St Victor de Marseille) se répandent par petits groupes sur ces territoires dévastés.
Une « Charte » nous lie aux moines de Lérins…. Les Alleux donnent leurs fromages, leurs productions, leurs poissons d’eau douce……Et les moines leur prodigieux savoir faire en matière d’édification de monuments grandioses.
C’est sur une « Charte » du XIe siècle que figure ce nom étrange d’Alleux ou Alodes et ce pour désigner ces habitants de la Haute Vallée du Verdon libres de toute redevance seigneuriale.
Alodes, va devenir Aloz, Allouez, selon les prononciations des uns et des autres…. Allos n’est pas si loin !
Quant à l’aile et l’os qui figurent sur le blason de la commune, ce ne peut être que l’œuvre d’un plaisantin qui a voulu faire un jeu de mots.
Tous ces propos sont tirés de l’ouvrage magistral de l’abbé Pellissier intitulé : « Histoire d’Allos »